Sur les 300.000 personnes en question, 200.000 auraient atteint les côtes grecques, et 110.000 l'Italie.
Selon l'UNHCR, le nombre de personnes ayant tenté la traversée périlleuse était de 219.000 pour l'ensemble de l'année 2014.
Mediterranean Sea crossings exceed 300,000, including 200,000 to Greece — our latest news: http://t.co/ha7l9FuNqF pic.twitter.com/BUl2LUbtJl
— UN Refugee Agency (@Refugees) 28 августа 2015
Plus de 2.500 d'entre eux ont péri en tentant de rejoindre les côtes italiennes ou grecques, ajoute l'agence onusienne, qui n'inclut pas dans son bilan les 200 personnes qui ont probablement péri au large des côtes libyennes jeudi.
"La manière dont les gens sont entassés sur ces bateaux est la cause de leur mort", a déclaré Melissa Fleming, porte-parole de l'UNHCR, devant la presse.
L'immigration clandestine massive s'est converti en un grave problème, qui a mis à nu les difficultés de l'UE à faire front commun afin d'y apporter une réponse. Les dirigeants des pays membres n'arrivent pas à gérer les flux migratoires illégaux en provenance des pays déchirés par les conflits armés, rejetant la responsabilité sur les pays périphériques en proie à de vives tensions (Bulgarie, Serbie, Hongrie).
L'afflux de migrants est également un business dont le chiffre d'affaires se chiffre en millions d'euros, selon les experts: la police italienne a notamment arrêté à Palerme 10 personnes soupçonnées d'implication dans le trafic illégal de migrants dans des conditions inhumaines. Les personnes ayant payé le moins étaient notamment entassées dans les cales.