De plus en plus d'hommes politiques européens et américains constituant la « vieille garde » de leurs pays respectifs dénoncent la position de l'Occident sur la crise ukrainienne. Qui plus est, ces critiques émanent de personnes qu'il est impossible de qualifier de « pacifistes » ou d'« apologistes de Poutine ».
Un autre analyste, le président du Centre for the National Interest Dimitri Simes va plus loin, en accusant Barack Obama d'appliquer la politique extérieure à l'aide de slogans. Il appelle le président américain à trouver un moyen de coopérer avec Moscou afin de régler la situation en Ukraine et d'établir un accord stratégiquement utile avec la Russie.
Les anciens chanceliers allemands Gerhard Schröder et Helmut Schmidt, mais également l'ancien ministre français de l'Instruction publique Luc Ferry sont eux aussi critiques envers le soutien inconditionnel accordé par l'Occident au leader ukrainien Piotr Porochenko. Luc Ferry a accusé l'Occident d'avoir inventé un ennemi en la personne de la Russie en présentant la tragédie ukrainienne comme une opposition entre « des bons Ukrainiens et des méchants Russes ».