Les manifestants ont jeté des pierres et des bouteilles sur les policiers. Ils ont réussi à arriver jusqu’au palais du gouvernement où des barricades d’ordures ont rapidement été érigées et puis, par la suite, incendiées. Les policiers ont été obligés d’utiliser des canons à eau, des balles en caoutchouc et de faire usage de leurs matraques.
URGENT: Police mostly clear downtown #Beirut of protesters http://t.co/XArN4mqhTA pic.twitter.com/JBQIEJyh7O
— RT (@RT_com) 23 августа 2015
Anti-govt. protester kicks tear gas canister during protest against ongoing trash crisis in downtown #Beirut. via @AP pic.twitter.com/IvgXllvV3X
— Anonymous (@YourAnonNews) 24 августа 2015
Après un week-end d’émeutes et d’accrochages entre manifestants et forces de l’ordre, un mur de béton a été érigé autour du siège du gouvernement. Les manifestants s’en sont servis comme de toile de libre expression en écrivant et en dessinant dessus.
Secretly, he wants to take off his costume and join us… #Beirut pic.twitter.com/AP4c1WxEmr
— Rana Harbi (@RanaHarbi) 25 августа 2015
A cement wall was built today between the parliament & the protesters in downtown #Beirut. Now its our piece of art. pic.twitter.com/YIgkhqaZJB
— Rana Harbi (@RanaHarbi) 24 августа 2015
La crise du ramassage des ordures s'est aussi transformée en crise politique. Le parti chiite Hezbollah a déclaré qu’il soutenait les manifestants, bien qu’actuellement, il soit surtout concentré sur le problème syrien en luttant contre la rébellion qui fait face à Assad.
Les spécialistes estiment que l'EI pourrait facilement se servir des faiblesses de ce pays vulnérable, si le Liban reste sans soutien du Hezbollah ou bien si le gouvernement libanais continue à perdre de son influence.