Pendant les six premiers mois de 2015, 102 personnes ont été exécutées dont des adolescents et des personnes handicapées. La plupart des condamnés ont été décapités, les autres fusillés, lit-t-on dans le compte-rendu d'Amnesty. Ces exécutions ont été majoritairement effectuées en public, et les corps restaient toujours sous les yeux des locaux.
La quantité d'exécutions est montée en flèche en août dernier et a continué de s'accroître après l'accession au trône de Salmane ben Abdelaziz Al Saoud en janvier 2015. Selon certains experts, le nouveau leader aurait garantir un avenir avec un nombre d'exécutions réduit, ce qui ne s'est pas réalisé jusqu'ici.
Au total, depuis janvier 1985, le pays dénombre plus de 2.000 personnes exécutées, dont la moitié est représentée d'étrangers. L'Arabie saoudite supplante l'Irak et les Etats Unis en nombre d'exécutions par an, est seulement dépassée par la Chine et l'Iran.
En Arabie saoudite, la sentence de mort peut être rendue pour cause d'assassinat, de trafic de drogue, de pédophilie, de sodomie, de brigandage, d'adultère, d'enlèvement de personnes et de terrorisme.