Selon le journal britannique, il s'agit de la "dernière offre" sur la table des négociations entre les autorités ukrainiennes et leurs créanciers étrangers.
Les deux parties sont en train de rechercher des moyens pour mettre en œuvre le plan du Fonds monétaire international (FMI) visant à sauver l'économie ukrainienne via l'abandon de 15,3 milliards de dollars d’obligations souveraines détenues par ses créanciers privées au cours des quatre prochaines années.
La décision d'annuler une partie de la dette ukrainienne n'a pas encore été officialisée, précise le quotidien, tout en indiquant qu'un accord formel avec les créanciers pourrait être signé avant la fin de la semaine en cours.
Auparavant, des représentants du gouvernement de Kiev se sont rendus à San Francisco pour mener des négociations avec la société d'investissements Franklin Templeton, principal détenteur des euro-obligations ukrainiennes.
Kiev insiste sur l'annulation de 40% de sa dette publique qui est évaluée aujourd'hui à près de 70 milliards de dollars, rappelle le Financial Times.