L'indice composite shanghaïen a clôturé en baisse de 8,49% (soit 297,83 points) à 3.209,91 points, dans un volume d'échanges de 359 milliards de yuans (49,2 milliards d'euros).
Il a perdu jusqu'à 9% en cours de séance. Il s'agit de sa plus forte baisse journalière depuis février 2007.
"C'est un véritable désastre, et rien ne semble pouvoir l'arrêter", expliquait Chen Gang, responsable du fonds Heqitongyi Asset Management, cité par Bloomberg News.
Shanghai comp fallen by 18.5pc since renminbi devaluation — wiped out yearly gains http://t.co/105FiS6BEb pic.twitter.com/hh97sPPQv0
— Mehreen (@MehreenKhn) 24 августа 2015
Shanghai a entraîné dans sa chute nombre de places boursières mondiales. En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo chutait de 3,21% à la mi-journée. Dans leur sillage, Hong Kong plongeait de 4,64% en fin de matinée. La contagion a atteint la Bourse de Taïwan qui est allée jusqu'à descendre de 7,46%, la pire chute en séance qu'elle ait jamais enregistrée. Vers la mi-séance, Sydney trébuchait de 2,89% et Séoul de 1,88%.
Les matières premières ne sont pas épargnées: les cours du pétrole se sont repliés, évoluant sous les 40 dollars le baril à des niveaux plus vus depuis six ans.
Rien ne semble pouvoir rassurer les investisseurs, faute d'annonces convaincantes, même si la Chine va autoriser son gigantesque fonds de pension étatique à investir dans les Bourses locales.
Les dévaluations du yuan à partir du 11 août ont nourri les inquiétudes sur la Chine, entraînant "un changement complet de l'humeur des marchés et un réexamen des valorisations boursières mondiales", explique l'analyste de CMC Markets, Michael Hewson.