"Je suis heureux de pouvoir accorder ces permis d'ascension pour la saison d'automne, alors que le tremblement de terre a frappé durement notre industrie touristique", a déclaré le ministre népalais du Tourisme.
Vu la dépendance du Népal à l'égard du tourisme, les Népalais n’attendaient que la relance de ce secteur qui emploie un demi-million de personnes dans le pays.
L'alpiniste japonais Nobokazu Kuriki devrait être le premier à atteindre le sommet après sa réouverture aux alpinistes. Lors de la cérémonie à Katmandou, Kripasur Sherpa a accordé la permission à l'alpiniste. Ce sera déjà sa cinquième ascension.
M. Kuriki, qui a perdu neuf orteils dans une précédente tentative de gravir l'Everest, sera épaulé par une équipe de cinq personnes mais montera du second camp au sommet en solo.
"L'Everest a connu des tragédies ces deux dernières années, je veux aider le Népal à redonner vie à son tourisme", a expliqué l'alpiniste âgé de 33 ans.
Quatorze équipes ont déjà demandé un permis d'ascension pour la saison d'automne, selon l'office de tourisme népalais.
Cinq zones à risque ont été identifiées le long du parcours principal et une évaluation complète devra être menée après la mousson. Le célèbre chemin de trekking du Langtang, détruit, demeure fermé aux randonneurs.
Plus de 100 jours après le séisme du 25 avril, plusieurs pays européens déconseillent toujours les voyages au Népal.