Selon M.Mircevski, dans un premier temps, les Macédoniens accueillaient les migrants de manière amicale et essayaient de leur fournir l’assistance dont ils avaient besoin. Pourtant, l'afflux croissant de migrants dans le pays et les troubles qui l'accompagnent suscitent de plus en plus de tensions au sein de la société macédonienne.
"Si l'UE était capable de protéger efficacement ses propres frontières, il n'y aurait pas eu la question d'apporter une aide supplémentaire à la Macédoine", poursuit-il.
"De la part d'Athènes, nous ne voyons aucune tentative de résoudre cette situation (…). Pourquoi la Grèce n'a-t-elle pas assuré le transit de migrants dans d'autres pays de l'UE tandis que les pays qui ne sont pas membres de l'Union tentent toujours de faire quelque chose?", demande le journaliste.
Le 20 août dernier, la Macédoine a décrété l’état d'urgence dans les régions frontalières au nord et au sud du pays suite à l'arrivée massive de réfugiés, notamment en provenance de Syrie. Auparavant, Skopje avait demandé une aide à l'UE pour faire face à l'afflux de migrants.