La Belgique est sous le choc, après l'attaque armée qui s'est produite vendredi en fin d'après-midi dans le Thalys qui reliait Amsterdam à Paris et ce, d'autant plus que le tireur serait monté dans le train en gare de Bruxelles, sans être repéré par les services de sécurité belges.
Le premier ministre belge Charles Michel a immédiatement convoqué le Comité stratégique du renseignement et de la sécurité pour évaluer le niveau de la menace terroriste et arrêter des mesures de renforcement de la sécurité suite à cette attaque qu'il a fermement condamnée et qualifiée de "terroriste".
"Je condamne l'attaque terroriste dans le Thalys et fais part de ma sympathie pour les victimes", a déclaré le chef du gouvernement.
M.Michel s'est entretenu avec le président français François Hollande, en l'invitant à une plus étroite coopération contre le terrorisme.
Selon Frédéric Cauderlier, porte-parole du gouvernement belge cité par l'agence Belga, Bruxelles a décidé de renforcer les mesures de sécurité dans le pays.
"Charles Michel et l'ensemble des autorités belges sont en contact avec les autorités néerlandaises et françaises. Le premier ministre s'est d'ailleurs entretenu avec le président français François Hollande, exprimant la volonté de renforcer la coopération dans la lutte contre le terrorisme entre la Belgique et la France", a précisé le porte-parole.
L'Elysée a indiqué de son côté que le président de la République s'était entretenu avec le premier ministre belge Charles Michel, à la suite de l'attaque dans le train reliant Amsterdam à Paris.
"Ils sont convenus d'unir leurs efforts et de coopérer étroitement dans le cadre de l'enquête qui est engagée", lit-on dans le communiqué.