"Le chef suprême des armées Kim Jong-un a ordonné aux unités militaires d'être prêtes au combat à partir du 21 août à 17 heures en vue de lancer une offensive tactique et des hostilités sur la première ligne de front", a indiqué la radio nord-coreénne.
Le numéro un nord-coréen a émis cet ordre à l'issue d'une réunion du Comité militaire central du Parti de travail de Corée et suite à un échange de tirs entre Pyongyang et Séoul, qui a placé son armée en état d'alerte maximum.
Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, la Corée du Nord a déployé des missiles balistiques à courte et moyenne portée près de la frontière avec la Corée du Sud. "Le Nord déploie des missiles Scud près de Wonsan et des missiles Rodong dans la province de Pyongan-namdo", a indiqué Yonhap se référant à une source au sein du gouvernement sud-coréen.
Selon un rapport de l'institut USA-Corée de la John Hopkins School of Advanced International Studies de Washington, la Corée du Nord disposerait également d'un millier de missiles balistiques capables d'atteindre le Japon, entre autres des missiles Rodong d'une portée de 1,2 à 1,5 km.
La Corée du Nord peut également tirer des missiles de classe Taepodong capables d'atteindre les Etats-Unis. Mais selon les experts américains, l'existence de ces missiles est plutôt un instrument politique, puisque ces armes sont assez vulnérables face aux systèmes antimissiles.