Composé de chaux, de sable et de gravier volcanique, le mur de 34 m de longueur a été découvert à 2 m de profondeur dans la rue Guatemala. Malgré l'état de ruine de l'édifice, la partie centrale abritant des crânes humains disposés en forme de cercle est bien conservée.
Selon Raoul Barreres, le coordinateur du programme archéologique, le mur nommé Tzompantli ("Mur des Crânes") date de la fin du XVe — début XVIe siècle. Certains historiens supposent que le mur faisait partie de l'ancienne capitale de l'empire aztèque, Tenochtitlan, détruite par les conquistadors espagnols sous les ordres d'Hernán Cortés.
A présent, les archéologues en charge des fouilles ont déjà retrouvé 35 crânes appartenant pour la plupart à des hommes. Quant à leur origine, les chercheurs émettent l'hypothèse que ces crânes humains sont ceux des prisonniers de guerre sacrifiés.
Tzompantli find v important b/c of debate about if they were really for skull display. Embedded skulls supports that. http://t.co/IFuK4zYBzL
— C. Dodds Pennock (@carolinepennock) 21 августа 2015
Originellement vers l'an 1200 après J.C., les aztèques exposaient sur des murs, à la vue des habitants de la cité, les têtes des prisonniers et des victimes des sacrifices, une série de pieux pointus sur lesquels on embrochait les têtes sanglantes des ennemis. Enfilées les unes à côté des autres sur de longues traverses en bois, elles se décomposaient à l'air libre.