Cette mesure est entrée en vigueur mardi à 8 heures du matin et sera maintenue "jusqu'à nouvel ordre", rapporte un communiqué de la Minusma.
Les casques bleus ont pour tâche de prévenir les affrontements et protéger la population civile dans la région.
"Si jamais les éléments de la plateforme, ou des éléments qui lui sont affiliés, entrent dans ce périmètre de 20 kilomètres, leur mouvement sera considéré comme un risque imminent pour la sécurité des populations et par conséquent, à ce moment-là, la Minusma pourra recourir à la force si nécessaire", a déclaré le porte-parole de la Minusma, Radhia Achouri.
La @UN_MINUSMA condena las violaciones del #altoelfuego en Mali http://t.co/AcRP91zBSU pic.twitter.com/t3CiQEk2FU
— CINU México (@CINUmexico) 17 августа 2015
Le nombre exact des membres de la Minusma déployés dans la région de Kidal n'est pas précisé. Néanmoins, plus de 9.000 casques bleus se trouvent actuellement sur le territoire du Mali, dont 90% sont déployés dans le nord du pays.
Selon les sources de la Minusma, les combats entre les militants de Gatia et ceux de CMA ont débuté samedi 15 août, mais c'est lundi 17 août qu'ils ont été les plus violents, ayant fait "au moins dix morts et de nombreux blessés".
Le conflit armé au Mali entre forces armées restées fidèles au gouvernement et les militants de différents groupes de séparatistes et d'islamistes a éclaté au début de 2012. Il a été largement provoqué par l'aggravation de la situation en Libye et la prolifération dans la région des armes des entrepôts libyens.