Selon les données de l'Organisation des Nations unies, dès début 2015, plus de 160.000 migrants ont traversé la frontière grecque.
"La vitesse d'arrivée des migrants en Grèce a augmenté de manière stable lors des dernières semaines", a déclaré le représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, William Spindler, cité par Reuters.
Selon la secrétaire de presse du gouvernement grec, Olga Gerovassili, la Grèce n'a ni les ressources financières, ni l'infrastructure pour "passer toutes ces épreuves dignement". "Il nous faut plus de centres d'immigrés ", a-t-elle souligné.
D'après le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, seulement trois îles grecques ont mis en place des centres d'immigrés mais sans conditions adéquates.
Début août, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, s'est déjà adressé à l'UE pour demander une aide. Il a souligné que la Grèce ne pouvait pas se débrouiller seule avec des flux migratoires provenant de l'Afghanistan et de la Syrie.