Le nombre de vols quotidiens des drones sera multiplié par deux, ce qui signifie que l'observation et la collecte des informations dans les régions telles que l'Ukraine, l'Irak, la Syrie, la mer de Chine méridionale ou encore l'Afrique du Nord deviendra plus efficace, ont fait savoir des représentants du département américain de la Défense.
Ce sera le premier renforcement considérable du programme américain de drones depuis 2011, a rapporté le quotidien américain Wall Street Journal en se référant à un haut responsable du Pentagone.
Il est à noter que c'est la partie la plus douteuse du programme américain d'exploitation des drones — des défenseurs des droits de l'homme affirment qu'au total, près de 3.000 personnes ont été tuées dans le monde entier suite aux attaques effectuées par les drones.
Dans le même temps, cet axe se développe de la façon très dynamique depuis l'arrivée au pouvoir de Barack Obama.
Ainsi, en 2014, les drones américains effectuaient cinq vols par jour. Aujourd'hui il s'agit de 61 vols. D'ici 2019, le département de la Défense compte porter le nombre de vols jusqu'à 90.
A présent, Pentagone utilise les drones dans plusieurs objectifs. Ils servent notamment à effectuer des missions secrètes de la CIA au Pakistan et au Yémen.
Les drones tels que le MQ-1 Predator et son modèle modifié MQ-9 Reaper avec une distance de vol accrue transmettent des vidéos de bonne qualité au siège où le personnel, dont des prestataires privés, a la possibilité de surveiller les terroristes en temps réel.
Pourtant, un représentant des forces aériennes des Etats-Unis a annoncé au BIJ que l'opération ISR (Intelligence, surveillance and reconnaissance) comprenant l'utilisation de drones avait "une importance vitale pour la sécurité nationale des Etats-Unis et de ses alliés", en soulignant que le recours aux services de prestataires privés "était un processus normal pour les opérations militaires".