En février 2013, six batteries de missiles Patriot fournis à Ankara par les Etats-Unis, l'Allemagne et les Pays-Bas ont été implantées dans les régions turques frontalières avec la Syrie en vue de protéger la Turquie face à une éventuelle attaque aérienne depuis le territoire syrien.
Toujours selon le communiqué, les batteries Patriot et leur personnel (environ 320 personnes) pourront être redéployés sur place "dans un délai d'une semaine", si nécessaire.
La décision de retirer les Patriot de la Turquie a été adoptée à l'issue de consultations avec d'autres membres de l'Otan. Dans le même temps, les Etats-Unis maintiendront leur présence navale dans l'est de la Méditerranée et continueront de coopérer avec la Marine turque pour assurer la sécurité de la Turquie.
Le 15 août dernier, les médias allemands ont rapporté que l'Allemagne envisageait de retirer ses systèmes Patriot de la Turquie et de mettre fin ainsi à sa mission de protection des frontières turques.
L'Otan peut toujours compter sur place sur une batterie espagnole déployée depuis janvier 2015 à Adana, au sud de la Turquie. Les missiles Patriot sont capables de détruire en vol des missiles balistiques tactiques, des missiles de croisière ou des avions.