Selon les médias, les militaires chinois ont recueilli sur le site du cyanure d'hydrogène. Plusieurs centaines de tonnes de ce gaz inflammable et toxique étaient stockées dans les 45.000 m² de l'entrepôt de matières chimiques dangereuses sous forme solide.
Samedi soir, l'agence Chine nouvelle (Xinhua) a rapporté que 722 personnes se trouvaient toujours dans les hôpitaux suite à la catastrophe, dont 58 dans un état critique. Au moins 21 pompiers figurent parmi les victimes.
Les médias indiquent que dans les premières heures suivant les explosions les pompiers utilisaient de l'eau pour combattre les flammes, ce qui a débouché sur de nouvelles explosions dans l'entrepôt et d'importantes pertes parmi les employés des services de secours.
Environ 6.000 résidents locaux dont les maisons ont été endommagées par les déflagrations ont été logés dans des écoles.
Une équipe de plus de 200 spécialistes des armes nucléaires, bactériologiques et chimiques est arrivée sur les lieux pour mener des opérations de nettoiement alors que la catastrophe nourrit les craintes de contamination dans la ville avec une population de 15 millions d'habitants.
Les autorités ne cessent de rassurer la population tout en bloquant la diffusion des informations "non vérifiées" concernant la catastrophe. Ainsi, 360 pages dans les réseaux sociaux et une cinquantaine de sites ont été suspendus pour avoir "diffusé des rumeurs" sur la tragédie.