"Nous avons obtenu des échantillons de sol dont l'analyse permet d'affirmer que les troupes ukrainiennes utilisent des bombes au phosphore. Une version moderne des bombes au phosphore", a indiqué M.Markine à la chaîne de télévision Rossia 24.
Selon lui, le Comité d'enquête reçoit des petits échantillons de sol des réfugiés ukrainiens qui arrivent en Russie.
"Cela nous permet d'organiser des examens judiciaires. Les réfugiés emportent des fragments d'obus ayant tué ou blessé leurs proches. Nous avons mené près de 150 analyses. Ce sont des analyses très sophistiquées: techniques, chimiques et autres qui confirment" les crimes militaires des autorités ukrainiennes, a ajouté M.Markine.
En 2014, l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW) a publié un rapport selon lequel les forces armées ukrainiennes avaient utilisé début octobre des bombes à sous-munitions contre des quartiers résidentiels de Donetsk. L'usage de ces armes contre des civils viole les lois de la guerre et peut être considéré comme un crime de guerre.