L'échec des négociations pour former un gouvernement de coalition rend très probables des législatives anticipées, et l'opinion publique en Turquie est prête à cette éventualité, a estimé jeudi Ahmet Davutoglu, premier ministre turc et chef du Parti de la justice et du développement (AKP).
"Nous n'avons pas réussi à assurer une base propice à la formation d'un gouvernement", a déclaré devant les journalistes à Ankara le chef du gouvernement, ajoutant que, dans ce contexte politique, la tenue d'élections parlementaires anticipées était "la seule option" possible pour le pays.
L'APP, parti, qui dirige la Turquie depuis 2002, a perdu la majorité absolue lors des législatives du 7 juin dernier, tout en remportant le scrutin avec 40% des suffrages.