"Menace russe": un général US en rajoute une couche

© AP Photo / J. Scott Applewhite, FileRaymond Odierno
Raymond Odierno - Sputnik Afrique
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Selon le chef d'état-major de l'armée américaine, Raymond Odierno, la Russie est l'un des pays les plus dangereux pour les Etats-Unis.

otan - Sputnik Afrique
Les habitants des pays de l'Otan refusent de faire la guerre pour leurs alliés
"Je pense que la Russie constitue une menace pour plusieurs raisons. Tout d'abord, parce qu'elle est mieux équipée que nos autres adversaires potentiels", a déclaré mercredi le général lors d'une conférence de presse au Pentagone.

Notamment, la Russie a "des capacités sérieuses afin de mener des opérations vraiment complexes en Ukraine", estime M.Odierno.

À cet égard, le chef d'état-major de l'armée américaine considère qu'il est nécessaire d'étendre le contrôle de l'Otan sur la partie orientale de l'Europe.

"Nous devons poursuivre la réorientation de l'Otan en termes de capacités militaires", a-t-il indiqué.

Les déclarations visant à justifier l'extension de l'Otan vers l'est en prétextant une hypothétique "menace russe" sont récurrentes.

Czech's Republic Chief of Defence, Gen. Petr Pavel - Sputnik Afrique
Otan: la Russie peut envahir Kiev et les pays baltes en deux jours
Fin mai, un autre représentant de l'Alliance, le président du Comité militaire de l'Otan Petr Pavel, a assimilé la "menace russe" à celle présentée par l'Etat islamique et jugé que la Russie était capable d'envahir les pays baltes et la capitale ukrainienne en deux jours. Selon lui, les forces de l'Otan seraient "incapables de repousser l'attaque" russe en cas d'agression.

Néanmoins, il convient de noter que depuis le début de la crise en Ukraine, c'est l'Otan qui a multiplié les manœuvres militaires conjointes à proximité des frontières russes, notamment dans les pays baltes ainsi qu'en Pologne et en Ukraine.

Malgré ces déclarations et cette pression militaire, l'Otan est divisée, les habitants de ses pays membres n'étant pas unanimes sur la défense collective et ne considérant pas tous la Russie comme "menace", constate l'édition en ligne Foreign Policy (FP).

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