Le coût de la surveillance d'Assange permettrait de nourrir 10 millions de pauvres

© AFP 2024 JUSTIN TALLIS A supporter of Wikileaks founder Julian Assange holds banners outside the Ecuadorian embassy in London as he marks three years since Assange claimed asylum in the embassy on June 19, 2015
A supporter of Wikileaks founder Julian Assange holds banners outside the Ecuadorian embassy in London as he marks three years since Assange claimed asylum in the embassy on June 19, 2015 - Sputnik Afrique
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Le site govwaste.co.uk compte en directe les dépenses du gouvernement britannique pour payer les agents de police en poste en permanence devant l'ambassade de l'Équateur pour surveiller le fondateur de Wikileaks, Julian Assange.

Pour le moment, le gouvernement a dépensé en 1709 jours £11,9 millions. Cette somme, d'après le site, aurait pu être dépensée pour fournir 9,9  millions de repas aux nécessiteux, vacciner totalement plus de 59.000 enfants et payer le salaire annuel de 548 professeurs.

Le site appelle le gouvernement britannique à cesser de dépenser l'argent du contribuable et à laisser les autorités suédoises interroger Julian Assange.

Il souligne que d'une part, M. Assange est retenu sans inculpation ni jugement depuis décembre 2010. D'autre part, l'Équateur indique que M. Assange pourra rester le temps qu'il faudra et cela n'augure rien de bon pour le contribuable.

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Dans le même temps, le gouvernement de l'Équateur est prêt à donner la possibilité aux enquêteurs suédois d'interroger Julian Assange pour mettre fin à la "réclusion" du journaliste qui dure plus de trois ans. Plus tôt le matin, le journal The Times a déclaré, citant le parquet suédois (Åklagarmyndigheten) que la semaine prochaine, le délai de prescription expire pour trois des quatre crimes dont M. Assange est soupçonné.

Au début, le parquet suédois a refusé de se rendre à Londres pour auditionner M. Assange, mais, en mars dernier, il a annoncé qu’il allait demander à l’Equateur l’autorisation de l'interroger. Son porte-parole s’était félicité de ce revirement, affirmant que son client souhaitait pouvoir être entendu. La demande formelle a été faite en juin, mais l’Equateur a posé plusieurs conditions pour autoriser l'entrevue, notamment la reconnaissance par la Suède du statut de demandeur d’asile pour Julian Assange. Pourtant, la justice suédoise a rappelé que seuls les services d’immigration décidaient si une personne pouvait prétendre à l’asile, et que cette condition ne pouvait pas être remplie.

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Pour le moment, l'Equateur n'a fait qu'accepter la proposition de discuter de la question de l'interrogatoire de M. Assange si un accord est atteint, explique une responsable du ministère suédois de la Justice, Cecilia Riddselius.

Julian Assange est le fondateur, rédacteur en chef et porte-parole de WikiLeaks — un site internet lanceur d'alerte fondé en 2006 qui publie des documents confidentiels. Actuellement, M. Assange, est reclus depuis trois ans à l'ambassade de l'Equateur à Londres.


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