Le groupe international chargé de l'enquête pénale sur le crash du vol MH17 dans l'est de l'Ukraine n'a pas confirmé la découverte de fragments du missile sol-air Bouk présumé avoir abattu le Boeing malaisien, a annoncé le porte-parole du Parquet général des Pays-Bas, Wim de Bruin.
"Il est prématuré de conclure que les fragments retrouvés soient ceux d'un système Bouk. Nous poursuivons l'enquête", a déclaré Wim de Bruin.
"Nous avons encore deux choses à établir: premièrement, si ces fragments proviennent réellement d'un système Bouk et deuxièmement, d'où le missile est parti", a souligné le magistrat.
"Nous ne pouvons conclure, en ce moment, qu'il y a un lien de causalité entre les éléments retrouvés et le crash du vol MH17", lit-on dans le communiqué.
Selon le document, ces éléments "présentent une grande importance pour l'enquête pénale, car ils pourraient fournir des informations sur les personnes impliquées dans le crash du MH17".