"Le nouveau mémorandum, que le gouvernement grec soumet au vote lors de la session plénière du parlement, viole le règlement du parlement et la Constitution, et est lourd de nouvelles conséquences pour l'économie en crise et pour la société, dont une grande partie est embourbée dans la pauvreté, le chômage et le désespoir", a déclaré Panagiotis Lafazanis.
Toujours selon lui, le gouvernement a bafoué les résultats du référendum du 5 juillet, lors duquel le peuple grec s'était prononcé contre le projet des réformes imposées par les créanciers, et oublié la lutte menée par Syriza contre "les mémorandums, l'esclavage et l'austérité".
"C'est le résultat d'un chantage des créanciers. L'Union européenne a fait preuve d'un nouveau despotisme en exerçant des attaques sans précédent sur la démocratie et la souveraineté de la Grèce", estime le membre du Comité central de Syriza, Yannis Albanis.
Après l'accord trouvé mardi entre Athènes et ses créanciers pour un troisième plan d'aide sur trois ans, le parlement grec, qui interrompra ses vacances pour l'occasion, devra adopter, probablement jeudi 13 août, des nouvelles réformes et des coupes budgétaires.
Le gouvernement grec espère que le nouveau programme d'aide entrera en vigueur avant le 20 août, quand la Grèce devra verser 3,2 milliards d'euros à la Banque centrale européenne.