"Nos hommes politiques s'efforcent d'exporter ces sentiments antirusses dans les pays de la soi-disant "vieille Europe", dont l'Allemagne, la France, l'Espagne, l'Italie, la Grèce, qui ont toujours eu des relations amicales avec la Russie", a expliqué Mme Ždanoka dans une interview accordée à l'agence Sputnik.
Toujours d'après elle, ces six pays étaient les principaux initiateurs de la mise en place de sanctions à l'encontre de Moscou sur fond de crise ukrainienne.
Après l'adhésion de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie, dénoncée comme une annexion par les autorités ukrainiennes et les pays occidentaux, l'UE et les Etats-Unis ont décrété plusieurs trains de sanctions visant les responsables et grandes entreprises russes, ainsi que des secteurs entiers de l'industrie.
Fin juin, les chefs de la diplomatie de l'UE ont formellement prolongé, jusqu'à fin janvier 2016, les sanctions économiques décrétées contre la Russie pour son rôle présumé dans le conflit en Ukraine.