Les membres du syndicat PCS avaient déjà fait grève en février et en avril pour dénoncer la privatisation des services aux visiteurs du musée, rappelle l'AFP.
Le nouveau directeur du musée, Gabriele Finaldi, ancien adjoint au Prado de Madrid, a annoncé fin juillet la signature d'un contrat de cinq ans avec la compagnie privée Securitas. Celle-ci va désormais s'occuper de l'accueil des visiteurs et de la sécurité des oeuvres exposées. Environ 300 postes sont concernés.
National Gallery staff begin indefinite strike action — http://t.co/oRajLMSHVx via @M_Star_Online pic.twitter.com/4LeDRamftF
— Unite the union (@unitetheunion) 11 августа 2015
Alors que le musée insiste sur le fait qu'aucun emploi n'est menacé, le leader du syndicat PCS, Mark Serwotka estime que cette privatisation risque de "nuire à la réputation mondiale de la National Gallery".
Le syndicat PCS a reçu le soutien de Jeremy Corbyn, candidat le plus à gauche à la tête du parti travailliste, qui a dénoncé "l'intransigeance" de la direction du musée et appelé à revenir sur le plan de privatisation.
This is how much of the National Gallery has been shut down by today's strike pic.twitter.com/BZvMmEqRif
— Damien Gayle (@damiengayle) 11 августа 2015
Ouverte 361 jours par an sur Trafalgar Square, au coeur de la capitale britannique, la National Gallery expose une vaste collection de peintures allant du XIIIe au XIXe siècle et accueille plus de six millions de visiteurs par an.
Le musée reste ouvert pendant la grève mais certaines salles sont fermées et un grand nombre d'ateliers éducatifs sont annulés.