Dans un article publié mardi dans le New York Times, M.Jagland recommande aux autorités moldaves de s’empresser de mettre en œuvre les réformes économiques en vue d'éviter une crise de grande ampleur.
"Dans l'Europe d'aujourd'hui, la force et la stabilité de l'Etat dépendent de son attachement à la démocratie et à la primauté du droit. Nous ne devons pas oublier que la crise en Ukraine plonge ses racines dans la profonde déception de la population à l'égard des institutions politiques", rappelle M.Jagland.
Il souligne que les autorités moldaves doivent accorder une importance majeure à la lutte contre la corruption, au renforcement du secteur bancaire ainsi qu'à la protection du système judiciaire face aux ingérences politiques.
En juillet 2014, Moscou a renoncé au régime de libre-échange avec Chisinau suite à la signature de l'accord sur la mise en place d'une zone de libre-échange entre la Moldavie et l'Union européenne. Le gouvernement russe a ainsi introduit des taxes sur les produits importés de Moldavie conformément aux tarifs uniques de l'Union douanière (Russie-Biélorussie-Kazakhstan).
Auparavant, la Russie a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude au sujet de la mise en place d'une zone de libre-échange entre la Moldavie et l'UE. Selon Moscou, cette démarche pourrait entraîner un afflux incontrôlé de marchandises sur le marché russe.