Le président américain Barack Obama a initié une baisse des dépenses du Pentagone afin d'atteindre ses buts politiques, a fait savoir l'expert de l'Institut des études de la politique étrangère (FPRI) Mark Moyar dans un article publié dans le quotidien The Wall Street Journal.
Selon l'expert, la décision présidentielle concernant la réduction du nombre de militaires de 40.000 personnes a provoqué une vague de critiques de la part des élites politiques du pays.
L'ex-ministre américain de la Défense Robert Gates a écrit dans son article qu'au printemps 2011, Barack Obama avait promis que seulement 10% des réductions budgétaires concerneraient le secteur de la défense nationale.
Pourtant, au final, les dépenses budgétaires ont été réduites principalement au détriment du Pentagone.
En 2013, le président a proposé de lutter contre le déficit budgétaire grâce à une augmentation des impôts pour les couches aisées de la population américaines.
Néanmoins, cette mesure n'était pas suffisante pour éviter une baisse forcée des dépenses budgétaires. En mars, Barack Obama a donc été obligé de signer un décret sur la réduction des dépenses budgétaires tout en accusant les Républicains de l'échec des négociations survenu à cause de leur refus d'augmenter les impôts.
En outre, les guerres en Irak et en Afghanistan étaient presque terminées, il a été donc décidé que les Etats-Unis pouvaient se permettre ces réductions.
En 2013, le chef du Pentagone de l'époque, Chuck Hagel, avait proposé de revoir certains éléments de la stratégie militaire. Ainsi, il avait été évoqué de réduire le nombre de militaires à 420.000 ou à 450.000 personnes. La Maison Blanche était alors d'accord sur le fait que cela n'aurait pas empêché l'exécution d'opérations militaires par l'armée des Etats-Unis. Pourtant, la proposition de Chuck Hagel a provoqué plusieurs oppositions au sein du Pentagone.
Selon lui, le principal responsable du déclin de l'armée américaine est Barack Obama, mais lui seul peut changer la situation. Il peut arrêter de "saigner" dans l'armée US, mais pour cela, le président américain devra surmonter son antipathie envers les Républicains et apprendre à admettre ses fautes.