"Nous recommençons nos travaux au début de la deuxième semaine de septembre. Très vite, dès la rentrée parlementaire, nous aurons à examiner ce texte", a-t-il dit sur RTL.
"On connaîtra à la fois les conditions, sur quelles bases a été calculée cette indemnité, et on aura une discussion pour savoir ce que deviendront ces navires",
a ajouté M. Bartolone cité par l'AFP.
Selon le Monde, l'Egypte et l'Arabie saoudite sont les candidates potentielles au rachat des deux navires de guerre Mistral construits par la France pour la Russie.
Jeudi dernier, le président français François Hollande a discuté avec son homologue égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi des perspectives d'approfondissement du partenariat stratégique franco-égyptien. L'Arabie saoudite a pour sa part l'intention d'intensifier ses liens stratégiques avec l'Egypte en plus de la coopération américano-saoudienne dans le domaine de la défense, particulièrement chère à Riyad.
L'acquisition de deux bâtiments de projection et de commandement Mistral qui peuvent transporter des soldats, des blindés et des hélicoptères pourrait être d'une utilité directe dans les interventions militaires, a indiqué Le Monde.
"J'ai été énormément surpris par cette information parue dans les médias. Il est difficile de s'imaginer que l'Egypte mènerait des opérations militaires là où on aurait besoin de porte-hélicoptères. Sur les côtes de la mer Rouge ou de la mer Méditerranée il y a des pays arabes, c'est pourquoi l'Egypte et l'Arabie saoudite n'ont pas besoin de navires pareils dans ces plans d'eau", a expliqué l'expert militaire égyptien.
La semaine dernière, Paris et Moscou sont parvenus à un accord sur le dossier des navires Mistral, dont la livraison à la Russie avait été suspendue sine die en raison de la crise ukrainienne. Paris en récupérera la "pleine propriété" après avoir "intégralement" remboursé Moscou.