Mistral: le parlement français examinera l'accord après le 14 septembre

© AFP 2024 Jean-Sebastien EvrardA picture taken on September 7, 2014 in Saint-Nazaire, western France, shows the Vladivostok warship, a Mistral class LHD amphibious vessel ordered by Russia to the STX France shipyard
A picture taken on September 7, 2014 in Saint-Nazaire, western France, shows the Vladivostok warship, a Mistral class LHD amphibious vessel ordered by Russia to the STX France shipyard - Sputnik Afrique
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Le texte sur l'accord pour le règlement du dossier des navires Mistral sera examiné "dès la rentrée" par le Parlement, qui reprend ses travaux le 14 septembre, a déclaré lundi le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone.

"Nous recommençons nos travaux au début de la deuxième semaine de septembre. Très vite, dès la rentrée parlementaire, nous aurons à examiner ce texte", a-t-il dit sur RTL.

"On connaîtra à la fois les conditions, sur quelles bases a été calculée cette indemnité, et on aura une discussion pour savoir ce que deviendront ces navires",

a ajouté M. Bartolone cité par l'AFP.

Selon le Monde, l'Egypte et l'Arabie saoudite sont les candidates potentielles au rachat des deux navires de guerre Mistral construits par la France pour la Russie.

Jeudi dernier, le président français François Hollande a discuté avec son homologue égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi des perspectives d'approfondissement du partenariat stratégique franco-égyptien. L'Arabie saoudite a pour sa part l'intention d'intensifier ses liens stratégiques avec l'Egypte en plus de la coopération américano-saoudienne dans le domaine de la défense, particulièrement chère à Riyad.

L'acquisition de deux bâtiments de projection et de commandement Mistral qui peuvent transporter des soldats, des blindés et des hélicoptères pourrait être d'une utilité directe dans les interventions militaires, a indiqué Le Monde.

The STX Europe shipyard in Saint-Nazaire - Sputnik Afrique
Général égyptien: l’Egypte et l'Arabie saoudite n'ont pas besoin de Mistral
Le consultant de l'Académie militaire égyptienne, le général Mahmoud Khalaf a néanmoins déclaré que ni l'Egypte, ni l'Arabie saoudite n'ont besoin des Mistral car ces navires de guerre sont conçus pour conduire des opérations militaires loin des frontières.

"J'ai été énormément surpris par cette information parue dans les médias. Il est difficile de s'imaginer que l'Egypte mènerait des opérations militaires là où on aurait besoin de porte-hélicoptères. Sur les côtes de la mer Rouge ou de la mer Méditerranée il y a des pays arabes, c'est pourquoi l'Egypte et l'Arabie saoudite n'ont pas besoin de navires pareils dans ces plans d'eau", a expliqué l'expert militaire égyptien.

La semaine dernière, Paris et Moscou sont parvenus à un accord sur le dossier des navires Mistral, dont la livraison à la Russie avait été suspendue sine die en raison de la crise ukrainienne. Paris en récupérera la "pleine propriété" après avoir "intégralement" remboursé Moscou.

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