Mythe 1: "Tous les migrants veulent déménager dans les pays développés".
Selon M. Jones, en réalité, 86% des migrants restent dans les pays en voie de développement. Un quart des réfugiés viennent de Syrie et 95% d'entre eux emménagent dans les pays voisins. La Turquie a accueilli 1,6 million de migrants alors que son PIB est quatre fois inférieur à celui du Royaume-Uni. Le Liban, avec moins de 4,5 millions d'habitants, a accueilli 1,5 million de réfugiés.
De cette façon, des pays ayant beaucoup moins de ressources que le Royaume-Uni acceptent beaucoup plus de migrants.
Mythe 2: "Le Royaume-Uni est plus généreux par rapport aux migrants, raison pour laquelle ils souhaitent quitter Calais à tout prix pour gagner les côtes britanniques".
En vérité, le Royaume-Uni a les mêmes restrictions de travail pour les migrants que la France. Mais les prix du logement sont moins élevés à Paris qu'à Londres. Les demandeurs d'asile ont accès au système de santé public et à l'éducation pour les enfants en France comme au Royaume-Uni.
Mythe 3: "Le Royaume-Uni est un aimant pour les réfugiés".
En réalité, les migrants qui aspirent à vivre en Grande-Bretagne ne sont qu'une infime proportion de tous les réfugiés. Généralement, il s'agit de ceux dont les amis ou les proches sont déjà là.
M. Jones souligne que pour trouver une bonne solution à la crise migratoire en Europe, il être conscient des malentendus existant autour de ce problème.
"Il faut arrêter de flatter le mythe selon lequel la Grande-Bretagne est un paradis pour les réfugiés. Elle ne l'est pas", conclu l'éditorialiste.