La Russie a déposé à l'Onu une demande modifiée de l'extension du plateau continental arctique via le rattachement de la dorsale de Lomonosov et d'autres entités qu'elle considère comme de nature continentale.
"La demande de la Fédération de Russie partiellement modifiée et portant sur l'extension du plateau continental dans l'océan Glacial arctique part du principe scientifique selon lequel des entités composantes l'ensemble des entités sous-marines arctiques, dont les dorsales de Lomonosov, de Mendeleïev, Alpha, Tchouktche ainsi que les bassins Podvodnikov et Tchouktche qui les séparent, sont de nature continentale", stipule le texte de la demande déposée par la Russie auprès de la Commission de l'Onu pour les frontières du plateau continental arctique.
La demande russe est accompagnée par des coordonnées géodésiques des entités ainsi que des chiffres exacts des distances.
Si les scientifiques réussissent à prouver que les dorsales en question font suite du plateau continental russe, la Russie aura le droit prioritaire à l'exploitation des ressources dont le volume peut atteindre cinq milliards de tonnes d'énergies fossiles, selon le ministère russe de l'Environnement.
La Russie revendique une région de plateau riche en hydrocarbures qui comprend les dorsales de Lomonosov et de Mendeleïev depuis 2001. Pourtant la demande faite auparavant avait été rejetée à cause de l'absence des d'informations nécessaires.
En décembre 2014, le Danemark et le Groenland ont déposé une demande sur la délimitation de la frontière extérieure de leur plateau continental dans l'océan Glacial arctique. En outre, les Etats-Unis, le Canada ainsi que la Norvège font aussi partie des 5 pays à avoir également des secteurs arctiques.