M. Peskov a déclaré que la réciprocité dans un contexte d'échange de sanctions était un principe de base. "Dans le même temps, il ne faut pas exclure la possibilité d'actions asymétriques", a-t-il annoncé tout en expliquant que "ce n'est pas un but en soi pour la Russie". "Notre attitude envers les actions de ce type des Etats-Unis est déjà connue et ne change pas", a-t-il déclaré.
Selon M. Peskov, les sanctions contre la Russie sont illégales et violent la loi internationale. De surcroît, elles nuisent aux relations bilatérales entre les deux pays.
Parmi les entreprises visées, on retrouve les holdings Kalashnikov et Izhmash, plusieurs compagnies liées à Rosneft et Vnesheconombank (VEB) dont les filiales du groupe pétrolier russe ainsi que le Fonds russe d'investissements directs, la compagnie d'assurance Exiar et certaines sociétés situées en Crimée.
Des représentants du département du Trésor et du département d'Etat américains ont déclaré que les nouvelles sanctions visaient à renforcer l'efficacité des anciennes mesures coercitives. Elles ne seront levées qu'après la mise en œuvre des accords de Minsk visant le règlement de la situation dans le Donbass, ont-ils ajouté.