Les vacances en France du roi d'Arabie saoudite continuent de faire des vagues

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Les vacances du roi d’Arabie saoudite à Vallauris (Alpes-Maritimes) ont provoqué de nombreux commentaires et discussions. Le séjour du roi saoudien avait été précédé d’une polémique sur la "privatisation" temporaire de la plage jouxtant la villa royale.

Le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud a atterri samedi dernier à l'aéroport de Nice, avant de rejoindre pour les vacances sa villa de Golfe-Juan, sur la commune de Vallauris.

Golfe-Juan - Sputnik Afrique
Le roi d'Arabie Saoudite attendu à Vallauris avec une suite d'un millier de personnes

Selon l'AFP, qui se réfère à une source syndicale, des consignes spéciales ont été données à la police qu'aucune femme ne soit postée sur la plage, dont la "privatisation" temporaire pour le roi saoudien avait déjà provoqué un scandale. Une décision qui passe mal à l'heure des débats sur la laïcité.

Plus conciliant, le directeur départemental de la sécurité publique des Alpes-Maritimes Marcel Authier a déclaré à l'AFP que la famille royale saoudienne n'avait jamais demandé d'écarter le personnel féminin.

Plage - Sputnik Afrique
Le roi d’Arabie saoudite privatise une plage française

"Des femmes policières sont régulièrement envoyées sur ce dispositif, sans aucune remarque de la famille royale ou de son entourage. J'ai demandé à ce que le dispositif soit reculé lorsque le roi et sa famille viennent se baigner, pour protéger leur intimité", a indiqué M. Authier cité par l'AFP.

Le mécontentement provoqué par les quiproquos entourant la plage a conduit un élu de l'opposition de Vallauris à lancer une pétition en ligne qui a déjà recueilli 148.000 signatures.

Les signataires de la pétition déclarent que la plage de la Mirandole à Golfe-Juan Vallauris est publique, donc ouverte à tous, dénonçant la mainmise du roi saoudien et de sa cour. Les signataires demandent le retrait de toutes les constructions sur le domaine public de la plage, ainsi que le libre accès au littoral.

Cependant, il semble que les commentaires critiques sur l'affaire ne soient pas les bienvenus. Le journaliste Jean-Pierre Pernaut, célébrissime présentateur du bulletin d'informations de la mi-journée, en a fait les frais. Ce dernier avait poussé un coup de gueule sur Facebook: "Je n'ai rien contre la privatisation momentanée d'une plage pour un chef d'Etat. Mais en même temps, pourquoi être si tatillons avec les gens qui entreprennent et avec les touristes "normaux"?"

Coïncidence? Quelques heures, sa page Facebook était inaccessible…

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