Une vague d'indignation enfle en Pologne suite aux actions de ressortissants ukrainiens ayant outragé les habitants locaux en publiant des photos avec des signes fascistes faites à Majdanek, un ancien camp de concentration nazi situé près de la ville de Lublin (sud-est).
Selon kresy.pl, site d'informations polonais, il semblerait que cet endroit où furent exterminés des milliers de Polonais est devenu un site de divertissement populaire pour les Ukrainiens de tendance néonazie.
Unwelcome guests. Ukrainian Nazis come to Poland. https://t.co/ZbrVnGZBYU pic.twitter.com/hwsNGJlfX3
— NedoUkraïnka (@ValLisitsa) 28 июля 2015
Ainsi, le site kresy.pl cite Vladislav K., jeune homme d'origine ukrainienne faisant ses études en Pologne, qui fait un salut nazi dans l'ancien camp de concentration.
Une autre photo rendue publique par les médias polonais montre un jeune homme qui pose devant les baraques de Majdanek en faisant le geste "Ok".
Il semblerait que le jeune homme qui s'appelle Denis Choubine ait fait toute une session de photos à Majdanek. Ainsi, sur une autre photo, le jeune Ukrainien ainsi que des combattants du bataillon volontaire ukrainien Azov, connu pour son admiration du régime nazi, font le salut nazi.
Kolejny skandal w KL Majdanek wywołany przez ukraińskiego nazistę http://t.co/1z7JoFwI60 #Polska #Ukraine pic.twitter.com/UmnJQsqALf
— Tomasz Maciejczuk (@TomekMaciejczuk) 27 июля 2015
Sur sa page Vkontakte (réseau social russe, ndlr) Denis Choubine a également publié des photos où il pose devant les drapeaux nazis, des portraits d'Hitler, des symboles nazis ainsi que le drapeau du groupe Misanthropic
Division, dont les membres participent aux opérations militaires dans le Donbass, y compris dans les rangs du bataillon Azov.
Une autre photo rendue publique par le volontaire est encore plus inquiétante: elle montre un jeune homme qui fait un salut nazi devant une pancarte sur laquelle sont marqués les mots "Détruire la Pologne".
Selon les médias polonais, les images rendues publiques par le volontaire Tomasz Maciejczuk démontrent que la Pologne fait face à un flux d'immigrés radicaux, y compris d'Ukraine, qui représentent une menace pour la sécurité intérieure du pays.