Les considérables changements survenus dans la rhétorique officielle peuvent signifier que les Etats-Unis misent sur les voies diplomatiques dans leurs relations avec la Russie. M. Keeley évoque la déclaration du président Barack Obama qui a salué dans une interview la participation de la Russie dans les pourparlers sur le programme nucléaire iranien indiquant que sans la Russie il n'y avait pas d'accord.
"Actuellement, la politique agressive envers la Russie cède sa place à une politique plus pragmatique et réaliste à la base de la coopération sélective sur les problèmes d'intérêt mutuel", écrit M. Keeley qui indique que cette idée est liée à l'ancienne politique de "rechargement" du temps du premier mandat de M. Obama. Selon l'observateur, il semble que la nouvelle politique qu'il propose de qualifier de "reconfiguration" soit plus limitée.
Selon l'observateur, la visite du Secrétaire d'Etat John Kerry en Russie, ainsi que la restauration de la "diplomatie téléphonique directe" entre les présidents américain et russe marquent le changement des relations entre les deux pays. L'administration d'Obama essayera de coopérer avec la Russie après les tentatives infructueuses d'isoler le pays, indique M. Keeley.
