Située à 1.400 années-lumière de la Terre, cette exoplanète baptisée Kepler-452b orbite une étoile dont les caractéristiques sont aussi très similaires à celles du Soleil. Ainsi, cette étoile est seulement 4% plus massive et 10% plus brillante que notre Soleil, mais elle est 1,5 milliard d'années plus ancienne.
Kepler-452b — Земля-2! Планете 6 млрд лет. 385 дней — период обращения вокруг звезды. #Kepler452b #планета #Kepler pic.twitter.com/4u4SxcVetu
— Дмитрий Романчук (@atlanko) 23 июля 2015
La découverte de Kepler-452b "nous permet de progresser pour savoir combien de planètes habitables pourraient exister" dans notre galaxie, relève Joseph Twicken, le responsable scientifique de la mission Kepler et chercheur au SETI, l'Institut de recherche d'intelligence extraterrestre.
Kepler-452b a un rayon 60% plus grand que celui de la Terre et a de grandes chances d'être rocheuse avec une atmosphère épaisse et une grande quantité d'eau. Elle pourrait connaître aussi une activité volcanique, selon ces astronomes.
Say hello to Earth's older, bigger, super-distant cousin: Kepler-452b. http://t.co/4W5MHaRKyk pic.twitter.com/Qt5a1aDfeo
— NASA Solar System (@NASASolarSystem) 23 июля 2015
Kepler 452b fait partie de douze nouvelles exoplanètes figurant dans le catalogue des découvertes du télescope Kepler. Pour être retenues, ces exoplanètes doivent avoir un diamètre qui soit moins de deux fois celui de la Terre et elles doivent être en orbite autour d'une étoile à une distance, ni top chaude ni trop froide, où l'eau peut exister à l'état liquide à leur surface. Cela les rendrait potentiellement habitables.
Kepler-452b is 60% larger in size than Earth and its sun is 10% larger. http://t.co/9QbWx6wPXi pic.twitter.com/98VjEsSVbo
— NASA Kepler (@NASAKepler) 23 июля 2015
Sur ces douze exoplanètes candidates, Kepler-452b est la première à avoir été confirmée comme étant une planète par d'autres observations avec des télescopes terrestres.
"La poursuite de l'étude des autres exoplanètes candidates dans ce catalogue et un examen final des autres données scientifiques transmises par Kepler nous aidera à dénicher les planètes les plus petites et les plus intéressantes", a également expliqué Joseph Twicken.