Face aux critiques sur le coût énorme du projet (1,83 milliard d'euros), le premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré qu'il souhaitait tout reprendre à zéro.
La ville de Tokyo devra alors régler la majeure partie des 5,9 milliards de yens (44 millions d'euros) liés aux contrats déjà signés, selon les médias japonais qui citent des données du Conseil japonais du sport (CJS). Le CJS indique que ce chiffre pourrait encore augmenter si les entreprises engagées contractuellement décident d'intenter des procès.
Le projet de l'architecte irako-britannique Zaha Hadid qui a travaillé notamment sur la forme et la taille du stade, a été violemment critiqué par les architectes japonais. Mais c'est surtout l'augmentation de la facture par rapport aux calculs initiaux qui a attisé les mécontentements.
Le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga cité par l'AFP, a déclaré que le gouvernement avait décidé de mettre en place un comité indépendant pour établir les causes de ce fiasco et pour ensuite aller de l'avant. Selon lui, les responsables devront se concentrer sur l'élaboration d'un nouveau projet, car le temps est limité.