"L'Eurogroupe a déjà discuté de cette question… Nous sommes d'accord pour baisser le taux de rémunération et prolonger la période de crédit. Cela pourrait être réalisé après des négociations concernant le programme du développement et de l'aide", a-t-il expliqué.
Le 13 juillet, l'Eurogroupe a annoncé la signature d'un accord préliminaire entre la Grèce et ses créanciers. Selon le document, Bruxelles s'engage à prêter à Athènes près de 86 milliards d'euros sur trois ans en échange de réformes économiques et sociales douloureuses pour le pays.
Dans l'ensemble, le gouvernement grec accepte d'augmenter les taxes, de mener une réforme des retraites, de mettre en œuvre des mesures d'austérité et d'organiser la privatisation des entreprises publiques. Le parlement grec a adopté jeudi la série de réformes exigées par les créanciers, en dépit de plusieurs défections dans les rangs de la coalition de la gauche au pouvoir.