Le Parquet français a accusé de terrorisme les trois jeunes djihadistes interpellés le 13 juillet dernier, qui avaient avoué préparer une attaque contre le Fort Béar, un site militaire dans les Pyrénées-Orientales (sud), rapportent les médias.
Ils ont également revendiqué leur engagement djihadiste et ont reconnu s'être auto-radicalisés en regardant des vidéos du groupe extrémiste Etat islamique (EI) sur Internet.
Selon les premiers éléments de l'enquête rendus publics par les médias, un djihadiste de l'EI, actuellement présent en Syrie, a demandé à Ismaël de "frapper" en France après que le jeune homme s'est retrouvé dans l'impossibilité de partir en Syrie pour y mener le djihad, car repéré par les services de renseignement.
Quatre jeunes ont d'abord été interpellés dans le Nord, le Rhône, les Bouches-du-Rhône et les Yvelines. Mais le plus jeune a été remis en liberté mercredi, car il avait été écarté du projet.
Depuis 2012, 326 personnes ont été interpellées par les services français dans le cadre d’affaires de terrorisme.
Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) qui, en trois ans, s'est emparé de vastes territoires en Irak et en Syrie, constitue l'une des principales menaces à la sécurité internationale. D'après différentes estimations, l'EI contrôle près de 90.000 km², sur le territoire desquels les terroristes ont annoncé la création d'un "califat" régi par ses propres lois. L'organisation compte entre 50.000 et 200.000 membres.