La France débloquera 3,8 milliards d'euros supplémentaires pour son armée de 2015 à 2016 sur fond de montée de la menace terroriste.
Ces fonds serviront à financer les emplois et à acheter des équipements et matériels dont des hélicoptères Tigre et HN90 et des avions de transport et de ravitaillement américains C130.
Le gouvernement envisage notamment d'augmenter le financement de l'opération Sentinelle (déploiement de 7.000 à 10.000 soldats devant les lieux de culte) qui sera pérennisée. Les autorités entendent également ralentir les suppressions de postes dans l'armée (15.000 suppressions prévues pour 2014-2019 au lieu de 33.000 initialement) et renforcer les unités de combat de l'Armée de terre, les portant de 66.000 à 77.000 hommes.
Le budget militaire français pour 2015 s'élève à 31,4 milliards d'euros.
Par ailleurs, le texte octroie le droit d'association aux militaires. La Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) avait critiqué la France à deux reprises pour l'absence de cette clause dans sa législation.