Les travaux se déroulent au centre de recherche secret de l'Académie d'ingénierie chinoise (province du Sichuan) qui est spécialisé dans la conception de l'arme nucléaire.
Selon The South China Morning Post, une centrale dotée du futur réacteur hybride, qui sera mise en service d'ici 2030, pourra également utiliser le combustible usagé des centrales nucléaires conventionnelles.
Des physiciens sont sceptiques quant à la possibilité de créer un réacteur hybride, rappelant que la construction d'un réacteur thermonucléaire industriel n'est, pour l'instant, qu'à l'étape du projet. D'ailleurs, les Chinois ont été les premiers à obtenir de l'électricité de ce type de réacteur sur leur tokamak EAST (Experimental Advanced Superconducting Tokamak) de Hefei (province de l'Anhui, est) en 2007.
La Chine compte actuellement 26 réacteurs nucléaires. Vingt-quatre autres réacteurs sont en chantier. Toutefois, la Chine ne dispose de l'uranium nécessaire à ses réacteurs que pour une centaine d'années en raison de la faible teneur en minerais de ses gisements. La mise en service d'un réacteur fusion-fission permettra à Pékin de ne pas importer d’uranium pendant plusieurs millénaires.