Il y a un an, le crash du Boeing MH17 en Ukraine

L'avion s'est écrasé près du village de Grabovo. Les débris de l'appareil ont été découverts dans une zone de plus de 15 km². Le crash du Boeing 777 malaisien fut la plus grande catastrophe aérienne du XXe siècle.

Les autorités de Kiev ont immédiatement accusé les insurgés d'avoir abattu le Boeing malaisien. Ceux-ci ont pourtant affirmé qu'ils ne disposaient pas de moyens techniques permettant d'abattre un avion volant à une telle altitude.

Lors des premiers jours qui ont suivi le crash, des mineurs et des employés du ministère ukrainien des Situations d'urgence étaient chargés de retrouver les corps des victimes et les débris de l'avion.

Le 18 juillet, 30 observateurs de la mission spéciale de l'OSCE en Ukraine sont arrivés à Donetsk. Le 20 juillet, les observateurs ont obtenu l'accès total à la zone du crash.

Le 21 juillet au soir, un train est parti à destination de Kharkov pour acheminer les corps des victimes. Sur la photo: lieu du crash du Boeing 777 malaisien.

Le 23 juillet, deux avions cargo militaires ont acheminé à l'aéroport d'Eindhoven à Amsterdam les 40 premiers corps des victimes du crash.

Le 7 août, le groupe d'experts internationaux a suspendu la première étape de recherches de corps et de débris à cause de la situation dangereuse pour le personnel sur place.

296 personnes décédées ont été identifiées.

Selon une information de CNN, la responsabilité du crash du Boeing malaisien en Ukraine sera portée par les insurgés et la compagnie aérienne.

Le Bureau d'enquête néerlandais pour la sécurité (OVV) devra publier, début octobre, son rapport définitif sur les causes du crash.

Le projet du rapport est épais de plusieurs centaines de pages. Il fait état du type précis du missile qui a abattu l'avion, de l'endroit d'où il a été tiré, ainsi que des troupes qui contrôlaient la région au moment de la catastrophe. La responsabilité en incombe aux insurgés, selon CNN.

CNN, se référant à ses sources, annonce également, qu'une partie de la responsabilité reviendra à la compagnie aérienne Malaysia Airlines qui, à la différence de plusieurs autres compagnies, poursuivait ses vols au-dessus de la zone du conflit.