Les réformes requises, qui prévoient notamment des hausses de TVA, des mesures sur les retraites, ainsi qu'une série de privatisations et l'adoption d'une règle d'or budgétaire, ont été approuvées par 229 voix, tandis que 64 députés ont voté contre et six se sont abstenus.
Précédé d'une violente manifestation anti-austérité devant le parlement, le vote a vu des défections importantes dans le camp du premier ministre Alexis Tsipras, 32 députés de Syriza ayant rejeté le projet, dont l'ex-ministre des Finances Yanis Varoufakis.
Le chef du gouvernement grec a auparavant avoué ne pas croire à l'efficacité des mesures exigées qui n'allaient pas selon lui "bénéficier à l'économie grecque", tout en estimant que le nouvel accord avec les créanciers était meilleur que celui que les Grecs ont rejeté lors du référendum du 5 juillet.
M.Tsipras a également assuré que les seules alternatives étaient un défaut chaotique ou une exclusion temporaire de la zone euro.
Le troisième plan d'aide à la Grèce se chiffre entre 82 et 86 milliards d'euros sur trois ans. Une partie de ces fonds doit être débloquée rapidement pour permettre aux banques grecques de rouvrir.