Ce 14 juillet a été proclamé par Téhéran jour de triomphe de la diplomatie iranienne. Suite à la conclusion d'un accord définitif sur le nucléaire iranien, le président du pays, Hassan Rohani, a prononcé un discours dans lequel il a salué les efforts des négociateurs iraniens visant assurer à la République islamique le droit de "développer les technologies nucléaires à des fins pacifiques".
Selon lui, l'Iran cherche à devenir un "Etat développant les technologies nucléaires à des fins pacifiques".
D'après M. Rohani, dès le début des négociations, Téhéran s'est fixé quatre objectifs: poursuivre les activités nucléaires à l'intérieur du pays, obtenir une levée des sanctions décrétées unilatéralement par les pays occidentaux, obtenir une levée des sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l'Onu et, enfin, dissiper les soupçons pesant sur l'Iran au regard du chapitre 7 de la Charte de l'Onu (menace contre la paix et acte d'agression).
"Le jour d'entrée en vigueur de ce document, toutes les sanctions contre la République islamique d'Iran, dont les sanctions militaires, économiques et bancaires, seront levées", a indiqué Hassan Rohani, soulignant que l'application de l'accord constituait un "test de confiance mutuelle entre l'Iran et l'Occident".
L'agence Sputnik Persian a demandé à Hassan Hanizadeh, analyste politique et rédacteur de l'agence d'information MehrNews, de commenter les propos du président iranien.
"Les négociations entre l'Iran et les six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien ont duré pas moins de 12 ans. Ces 22 derniers mois, elles ont été particulièrement intenses et productives, et ont abouti à la conclusion d'un accord universel entre l'Iran et le groupe 5+1", a déclaré M. Hanizadeh.
Téhéran s'est déclaré prêt à "coopérer avec la communauté internationale à tous les niveaux au nom des objectifs communs, notamment au nom de la lutte contre les groupes terroristes dans la région et dans le monde entier", a conclu l'analyste politique iranien.