L'homme d'affaire australien d'origine grecque s'apprête à se rendre en Grèce afin d'aider Giorgos Chatzifotiadis, retraité de Thessalonique (Grèce), dont la photo prise par l'agence France-Presse a fait le tour du monde.
A person is trying to reach this man to offer help. Can anyone help contact Giorgos Chatzifotiadis of Thessaloniki? pic.twitter.com/oUoU6fJCJl
— Naomi O'Leary (@NaomiOhReally) 5 июля 2015
James Koufos se dit avoir été profondément touché par la photo montrant un homme de 77 ans pleurant désespérément devant les portes d'une banque fermée, et qui s'avère être l'ancien ami de son père.
Le retraité grec en pleurs travaillait dans des mines allemandes > http://t.co/O6mruzCREo pic.twitter.com/GhqbNT87Oq
— L'Obs (@LeNouvelObs) 8 июля 2015
L'histoire de Giorgos Chatzifotiadis, qui n'a pas pu retirer en espèce la retraite de sa femme, est un cas représentatif des lourdes conséquences de la crise économique qui frappe le peuple grec.
"Je me suis posé une question — comment est-ce que je peux aider les Grecs. Nous avons élaboré quelques scénarios. Tout d'abord, nous pouvons utiliser mes propres moyens financiers ainsi que les moyens de l'entreprise. Ensuite, nous nous sommes adressés aux utilisateurs des réseaux sociaux qui ont également participé. Nous voulons faire tout notre possible afin que les gens ne souffrent pas de la faim et qu'ils aient un toit au-dessus de leurs têtes. Ces évènements ont frappé tout le monde. Les Australiens, surtout ceux qui sont d'origine grecque, sont prêts à soutenir les Grecs (…). Nous voulons aller en Grèce et remettre l'argent", a annoncé James Koufos dans une interview accordée à la chaîne de télévision russe RT.
La crise financière grecque a provoqué une vraie catastrophe humanitaire dans le pays. Selon certains experts, les mesures de rigueur appliquées en Grèce ces dernières années ont ruiné l'économie grecque tout en aboutissant à un taux de chômage inédit, à la faillite du système bancaire et à l'augmentation de la dette publique qui atteint aujourd'hui 175% du PIB. Près de 40% des enfants vivent en-dessous du seuil de pauvreté, la mortalité infantile est en hausse et le taux de chômage parmi les jeunes atteint 50%.