La présidente du Front national, Marine Le Pen, a déclaré lundi, lors d'une conférence de presse à Paris, qu'à la place d'Alexis Tsipras, elle aurait engagé la Grèce vers la sortie de l'euro.
"La Grèce n'est plus libre. On a dépossédé le peuple grec de sa liberté", a martelé la présidente du FN, persuadée qu'il s'agit d'une "mise en esclavage d'un pays au sein même de l'UE".
"La réalité, c'est que les Grecs passent à l'abattoir", a indiqué Mme Le Pen citée par les médias français.
Mme Le Pen a en outre vivement critiqué la position du président français François Hollande.
"Il ment aux Français en laissant penser que cette opération sera indolore pour eux. Pouvons-nous nous permettre ce nouvel endettement? Nous cumulons déjà 2.000 milliards d'euros de dette", a constaté la présidente du FN.