Les sous-marins russes les plus redoutables

Le sous-marin du projet 971 Chtchouka B (code Otan: Akula) occupe la première place de la liste. Il est moins silencieux que ses "homologues" européens, mais est d'autant plus performant depuis une série de modernisations.

Le sous-marin à propulsion diesel-électrique du projet 877 Paltus (code Otan: Kilo) arrive en deuxième position. Des submersibles du projet 877 Paltus sont en service en Russie et ils ont également été exportés vers la Chine, l'Inde, l'Iran et d'autres pays.

Le sous-marin diesel polyvalent du projet 636 Varchavianka (Improved Kilo, selon le code de l'Otan) occupe la troisième place. Baptisé "trou noir" par les experts de l'Otan pour sa discrétion, il est considéré comme l'un des sous-marins diesel-électriques les plus silencieux.

La quatrième place du classement revient au sous-marin nucléaire lanceur d'engins du projet 955 Boreï. Le premier sous-marin, le Iouri Dolgorouki, ainsi que tous les autres modèles de la classe Boreï sont dotés de 16 missiles balistiques intercontinentaux Boulava et de six tubes pour les torpilles.

Le SNLE polyvalent du projet 885 Iassen occupe la cinquième place. Selon les spécialistes, c'est "le sous-marin le plus moderne et le moins bruyant de fabrication russe" destiné à remplacer les submersibles conçus à l'époque soviétique. Dotés de missiles supersoniques de croisière Oniks et Kalibr et de torpilles, ces sous-marins peuvent plonger à 600 m de profondeur et détruire des cibles terrestres à une distance de 1.500 km des côtes.