Le premier accord, signé il y a un mois, portait sur du matériel permettant de contrôler l'espace aérien. Le présent contrat concerne directement les systèmes capables d'abattre les avions ennemis. Pour Tbilissi, ces accords sont sensationnels car jusqu'à présent les États occidentaux s'abstenaient de livrer des armes en Géorgie par crainte d'une réaction négative de Moscou.
Le 15 juin, pendant le salon du Bourget, Tinatine Khidacheli a signé avec la société ThalesRaytheonSystems (TRS) un premier contrat pour l'achat de radars militaires, également avec un paiement échelonné. Les détails de ce contrat étaient tenus secrets mais les parties avaient au moins fait allusion au matériel acheté: lors de la signature du contrat, une maquette de radar à moyenne portée GM 200 se trouvait sur la table. "Le ciel géorgien est entièrement protégé et notre défense antiaérienne est intégrée dans le système de l'Otan", annonçait à l'époque la ministre géorgienne.