Il est d'autant plus étrange que Varsovie ait refusé de participer à la banque commune créée sous l'égide de la Chine et ignoré le sommet qui se tient à Oufa. Toutefois, les raisons ne sont pas économiques, mais politiques, estime un journaliste polonais.
"Mais même dans cette situation, il serait très imprévoyant pour la politique mondiale d'ignorer ces pays et de se concentrer uniquement sur la crise grecque et le traité commercial entre les USA et l'UE", souligne l'auteur. Car la force des économies des Brics est puissante aussi bien en termes d'offre que de demande. Leur PIB total a atteint aujourd'hui le niveau des USA, ce que personne n'oserait ignorer. Alors qu'il y a huit ans, juste avant la crise économique, il ne représentait que la moitié du PIB américain.
Il faut absolument écouter ce qui a été dit au sommet des Brics à Oufa. "Ce qui y a été dit sur la Grèce a également de l'importance, parce que les Chinois et les Russes ont d'immenses intérêts dans ce pays. Sachant que les Chinois ont également de l'argent qui pourrait considérablement faciliter la réalisation de ces intérêts", conclut la revue Rzeczpospolita.