"Je crois même qu'une partie des sanctions, celles introduites en réponse au référendum en Crimée et à Sébastopol, restera pour toujours, parce que nous ne comptons pas changer notre position vis à vis de la Crimée", a expliqué le ministre. Le diplomate a également fait remarquer que l'embargo sur l'importation des produits alimentaires étrangers serait levé seulement en contrepartie à la suspension des sanctions contre la Russie.
Les leadeurs occidentaux associent toujours la levée des sanctions existantes à l'application des accords de Minsk concernant le Donbass. Début juin, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que les pays du G7 s'apprêtaient à renforcer les sanctions antirusses en cas d'escalade du conflit en Ukraine.
Pourtant, les pays Occidentaux et l'Ukraine ne reconnaissent pas la légitimité du référendum et qualifient l'adhésion de la Crimée d'annexion. Suite au référendum en Crimée, l'UE a introduit des sanctions contre la Russie, auxquelles la Russie a répondu par l'interdiction de l'importation de certains produits alimentaires.