Suite au sommet européen de mardi soir, qui s'est achevé sans décision majeure, les pays de la zone euro ont fixé un nouveau sommet européen d'urgence, afin de savoir si oui ou non la Grèce demeure dans la zone euro.
Néanmoins, le président du Conseil européen Donald Tusk a estimé que l'heure était "vraiment grave".
"Nous ne pouvons exclure ce scénario noir (sortie de la Grèce de la zone euro, ndlr), si nous n'avons pas d'accord d'ici dimanche (…). Je dois dire haut et fort que l'ultime délai expire cette semaine", a indiqué le président du Conseil européen.
La chancelière allemande Angela Merkel souhaite obtenir d'ici la fin de la semaine des propositions de la part d'Athènes pour demander au Bundestag d'approuver l'ouverture de discussions en vue d'un nouveau plan d'aide à long terme.
"Nous avons pris acte des engagements contractés par le premier ministre (Alexis Tsipras, ndlr.). Nous attendons du gouvernement des propositions très détaillées d'ici jeudi qui s'appuient sur le mécanisme européen de stabilité", a déclaré Mme Merkel.
Du côté grec, les dirigeants font preuve d'optimisme. Le premier ministre grec Alexis Tsipras s'est dit prêt à trouver un compromis qui «garantisse une sortie de crise».
"Les discussions se sont déroulées dans une atmosphère positive. Le processus sera rapide. Il débutera dans les heures qui viennent avec l'objectif de conclure au plus tard à la fin de la semaine", a indiqué Alexis Tsipras.