Les discussions interminables sur le nucléaire iranien, lancées en novembre 2013, doivent aboutir à un accord historique garantissant que Téhéran ne produira pas de nucléaire militaire, en échange d'une levée des sanctions contre son économie.
"Comme prévu, ce n'est pas facile. Il y a eu des périodes de tensions, mais la négociation continue", a déclaré le chef de la diplomatie française Laurent Fabius. "La France continue de tenir le même point de vue qui est celui de la fermeté constructive… C'est la seule façon d'aboutir à un accord robuste", a indiqué le ministre aux journalistes mardi.
Laurent Fabius quitte mardi la capitale autrichienne pour y revenir mercredi soir.
Car après 11 jours de négociations acharnées à Vienne entre d'une part l'Iran et d'autre part les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine, la France et l’Allemagne les tractations butent toujours sur des questions pressantes.
Selon M. Fabius, la question de la possible dimension militaire du programme nucléaire iranien (PMD) au moins jusqu'en 2003, sur laquelle l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA) veut faire toute la lumière, n'est toujours pas réglée, tout comme la question des sanctions et la limitation de la production nucléaire.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a confié mardi que la levée de l'embargo sur les armes frappant l'Iran restait un "problème majeur" dans la négociation. M. Lavrov a évoqué mardi un total de "huit ou neuf" questions toujours en débat dans les pourparlers.